Pour gagner durablement aux paris sportifs et aux courses hippiques, il est nécessaire de connaître quelques formules magiques. Des calculs simples, à réaliser soi-même pour mettre toutes les chances de son côté lorsque l’on parie !
Vous êtes un parieur sportif ou un turfiste et vous souhaitez augmenter votre réussite à vos jeux favoris, alors cet article est fait pour vous ! À l’aide de quelques formules mathématiques simples et à la portée de tous, vous allez apprendre à estimer et à prévoir vos chances de succès et ainsi transformer vos paris perdants en paris gagnants.
Avant d’entrer dans le détail des formules qui vont vous faciliter la tâche dans l’établissement de vos paris, nous allons revenir sur quelques rappels et définitions.
Les paris hippiques et sportifs ont la cote !
Les paris sportifs ou hippiques n’existent que grâce à la présence d’une cote ou d’un rapport. Mais au fait c’est quoi une cote ou un rapport. La cote sera plus souvent utilisée aux paris sportifs et on parlera de rapport (probable et définitif) pour les courses hippiques. Ils expriment la même chose à savoir combien vous allez gagner si votre pari est correct ?
Par exemple, vous avez misé 10 € sur la victoire des bleus à l’Euro 2020 (bon dommage c’est raté !) et leur cote était de 2,50 alors vous auriez empoché 25 € (10 x 2,50 €) si les bleus avaient gagné. Soit un bénéfice de 15 € (25 € – 10 € de mises). Pas de chance pour nous, nous perdons nos 10 €, car notre pari n’a pas été remporté.
Pour les courses hippiques, on va davantage parler de rapport, car les cotes ne sont pas fixes comme aux paris sportifs (elles commenceront à bouger dès le coup d’envoi du match ou de l’évènement sportif). Ainsi, jusqu’au départ de la course, les cotes ou rapports vont bouger et ne seront définitifs qu’à l’arrivée officielle de la course. Les cotes des paris hippiques dépendent du principe de la mutualité (d’où le terme de Pari Mutuel Urbain) et où l’on gagne ce que les autres perdent ! En variant de plusieurs points, la cote tiendra compte d’un delta (différence à la hausse ou à la baisse) qui impactera vos gains en cas de réussite de votre pari.
Exemple, vous misez 10 € sur un cheval dans la course du quinté le matin, celui-ci affiche une cote estimée de 7 €, cela veut dire que si votre cheval arrive premier, vous devriez toucher 10 € x 7 € = 70 €. Après l’arrivée de la course, votre cheval est bien premier, mais son rapport final n’est plus que de 6,10 € pour 1 €, alors votre gain sera de 10 € x 6,10 € = 61 € – 10 € de mises, soit un bénéfice de 51 €. Le delta est alors de -0,9 points (7 € – 6,10 €) par rapport au moment où vous avez pris votre pari.
Quelles sont mes chances de gagner ?
Lorsque l’on commence à parier, on souhaite savoir quelles sont nos chances de succès. On parle alors de la probabilité de réussir notre pari. Si on prend l’exemple d’un joueur qui mise sur Pile en lançant une pièce de monnaie, il a exactement une chance sur deux de voir son pari se réaliser soit 1/2=0,50. On exprimera alors ce calcul sous la forme d’un pourcentage ce qui nous donnera : 50 %.
Si l’on s’en tient aux mathématiques et à une certaine logique, on peut donc dire que si nous misons sur 1 cheval parmi 16 partants, alors on aura 1 chance sur 16 de gagner soit 0,0625 ce qui nous donne 6,25 % de chance de gagner.
Avec la même logique, aux paris sportifs, si l’on mise sur la victoire de Nadal face à Sinner à Roland Garros, là encore, Nadal aurait, du point de vue mathématique, 50 % de chance de gagner son match et idem pour Sinner.
Mais ceci ne reflète pas du tout la réalité de l’évènement car on ne tient pas compte du niveau des joueurs ou encore des performances passées de notre cheval.
Nous avons donc deux moyens plus fiables de mesurer la réussite aux paris hippiques et sportifs :
- La réussite calculée sur le passé : On prend le nombre de victoires et on divise ce nombre par le nombre de matchs ou de courses.
Exemple, Bordeaux a gagné 30 matchs sur 45 alors sa réussite actuelle est de (30/45=0,6666 soit 66,66 %).
Aux courses hippiques un cheval a remporté 10 courses sur 25, il possède alors une réussite de 10/25=0,40 soit 40 %. - La cote inversée : C’est un autre moyen de calculer la réussite probable de gagner et qui consiste à diviser 1 par la cote ou le rapport de notre équipe ou cheval visé.
Exemple, la victoire de Chelsea est cotée 1,78. On va alors diviser 1 par 1,78 ce qui nous donne 0,5618 soit une estimation de gagner de 56,18 %.
Pour le Turf, on prend l’exemple d’Etienos de Chenou qui a un rapport probable de 12 € avant la course. On divise 1 par 12 ce qui nous donne 0,0833 soit 8,33 %.de chance. Cette réussite est une estimation donnée par l’ensemble des parieurs qui ont déjà parié au moment où l’on joue.
Forts de ces calculs, vous allez me dire, mais quel est le mieux pour tenter de prévoir les chances de réussite ?
Cela dépend des joueurs et de votre manière d’aborder le jeu. Certains turfistes vont se baser sur un échantillon important de courses passées (permanence de courses) et vont ainsi établir la réussite d’un cheval en particulier, ou encore la réussite d’une position dans un pronostic.
Par exemple, le 1er de Paris-Turf au jeu simple gagnant affiche une réussite passée de 23,88 % testée sur plus de 2650 courses.
D’autres vont au contraire se baser sur la cote déterminée par un bookmaker pour évaluer la réussite d’un sportif ou d’une équipe.
Mais si la réussite a son importance, ce qui va nous motiver à jouer, c’est surtout combien nous pouvons espérer gagner sur le long terme ? À moins que nous soyons un parieur très occasionnel et de ce fait, comblé en ne pariant que tous les 10 ans. Mais j’en doute fort !
Le rendement ou le moyen de savoir si je vais gagner durablement
Voici une autre formule qui va vous aider à déterminer si votre manière de jouer est rentable ou pas. Ce calcul permet de trouver le rendement d’un cheval, d’un pronostic, d’une équipe…
Le rendement est le résultat de la réussite multipliée par la cote ou le rapport.
Exemple : nous reprenons notre pronostic de Paris-Turf et son favori. On sait que ce cheval a une réussite passée de 23,88 %. On sait aussi que son rapport moyen (somme des gains passés que l’on divise par la somme des mises jouées) est de 3,82 €.
On va donc multiplier la réussite par ce rapport moyen soit : 23,88 x 3,82 = 91,20 %. Nous obtenons donc un rendement déficitaire de 91,20 %. Sachant que pour être bénéficiaire, il faut que le rendement soit strictement supérieur à 100 %
Aux paris sportifs, on pourra parler de value bet si la réussite passée d’une équipe ou d’un joueur que l’on multiplie avec la cote du jour dépasse les 100 %.
Exemple, le PSG a une réussite calculée de 78 % et lors du match contre Angers, il affiche une cote de 1,35. On va multiplier la réussite calculée par la cote soit 78 x 1,35 = 105,30 % de rendement. On pourra donc envisager le jeu, car la cote est surestimée au regard de la réussite calculée du PSG.
La formule magique pour être bénéficiaire…
Grâce à ces calculs, on peut donc arriver à prédire si un pari vaut la peine d’être joué. Si l’on souhaite obtenir un jeu pérenne il nous faudra choisir soit des équipes ou chevaux à forte réussite soit à forte cote. Mais seul le calcul du rendement nous permettra de décider si l’on joue ou pas !
Maintenant que nous connaissons le calcul du rendement, nous allons pouvoir échafauder une stratégie de jeu.
Supposons que nous souhaitions obtenir un rendement de 110 % de nos jeux sur les prochains matchs ou courses. Quelle est la formule secrète qui nous permet de savoir sur quel cheval ou quelle équipe nous allons jouer ?
Nous allons reprendre notre 1er de Paris-Turf au jeu simple gagnant et décider que nous jouerons ce cheval uniquement pour obtenir nos 110 % de rendement. Nous allons donc diviser 110 par la réussite de notre pronostic soit 23,88 ce qui nous donne 110 / 23,88 = 4,60. C’est le rapport minimal que nous devrons jouer si nous souhaitons obtenir mathématiquement un rendement supérieur ou égal à 110%. Cette cote minimale sera un indicateur et un déclencheur de jeu.
Attention, car l’exemple ci-dessus est vrai sur le plan mathématique, mais peut s’avérer difficile à mettre en application, car on doit s’assurer que le rapport final sera bien de 4,60 €, ce qui n’est pas une évidence même en pariant à quelques minutes de la course.
A contrario, il est plus facile de réaliser cette technique sur les paris sportifs, car les cotes sont fixes jusqu’au coup d’envoi du match.
Plus vous allez fixer un rendement largement supérieur à 100% et plus il vous faudra trouver une cote ou une réussite élevée. Ce qui n’est pas si facile et obèrera l’activité de jeu. Il est donc préférable de viser un rendement compris entre 103 % et 107 % pour avoir la possibilité de jouer régulièrement.
Le secret des sélections rentables !
Le calcul du rendement à l’aide de la réussite et de la cote ou rapport moyen offre de nombreuses perspectives de gains.
De nombreux turfistes mais aussi parieurs sportifs utilisent ce calcul afin de concevoir des sélections dites rentables.
Michel qui est un turfiste expérimenté depuis plus de 40 ans a conçu des dizaines et des dizaines de sélections plus ou moins rentables. Il nous confie les bases de l’une d’entre elles.
« J’avais remarqué dans les quintés se déroulant à Vincennes que les favoris n’étaient pas toujours présents lors des départs à l’autostart. J’ai donc testé l’ensemble des 8 chevaux donnés par Paris-Turf et j’ai constaté que le 2e, le 7e et le 8e étaient rentables sur ces courses depuis 2016.
Au cumulé, ils affichent une réussite de 29 % et un rendement net de 116,42 % en jouant ces trois chevaux ensemble au jeu simple gagnant. Je ne joue pas à chaque quinté, mais c’est le principe même d’une sélection rentable, savoir choisir soit ses courses, soit ses chevaux ! ».
Plus de 127 % de rendement au foot !
D’autres stratégies de rendements positifs ou de value bet sont également possibles aux paris sportifs et notamment au foot.
Ainsi sur l’opérateur Winamax (cotes relativement élevées), en jouant la victoire à domicile des matchs dont la cote du 1 (équipe qui joue à domicile) est supérieure à 2,10 et la cote de l’équipe 2 (équipe qui joue à l’extérieur) est supérieure ou égale à 2,80 on obtient alors un rendement de plus de 126 %.
D’autres stratégies de jeu avec une espérance de gain « mathématique » sont imaginables et envisageables. La clé se situant dans la recherche de cotes ou réussites « anormales » afin de se distinguer et de « particulariser » nos jeux.
Enfin, l’important est de toujours tester ses « sélections » sur un échantillon représentatif.