Les Français aiment les jeux et notamment les jeux d’argent. Et quand on aime, on ne compte pas ! Ainsi, l’an passé, nous avons dépensé plus de 48 milliards d’euros dans nos jeux favoris (courses hippiques, paris sportifs, jeux de grattage, machines à sous…). L’espoir du gain et surtout du gros lot nous anime, mais quelles sont nos chances réelles de gagner ?
Dans son hors-série de septembre intitulé « boostez vos revenus », le magazine 60 millions de consommateurs écrit qu’un Français sur deux est adepte des jeux d’argent et de hasard. Captant 10% du budget loisir de la population française, les jeux représentent près de 400 € en moyenne par an pour l’ensemble des joueurs. Grâce aux jeux, chacun caresse le doux rêve de devenir riche du jour au lendemain. Mais il faut être réaliste, le nombre de gros gagnants est microscopique au regard de la masse de joueurs. Et surtout, tous les jeux ne sont pas égaux face au bon vouloir de la chance !
Tous les jeux ne sont pas égaux face au hasard
Avant d’étudier les jeux qui offrent la meilleure réussite aux joueurs, il est bon de distinguer plusieurs types de jeux. Ainsi, nous avons les jeux de pur hasard comme le Loto, le Kéno, l’Euromillions, les jeux de grattage (Cash, Astro, Mission Patrimoine…) ou encore les machines à sous et les jeux de casino.
D’autres jeux comme les courses hippiques et les paris sportifs font toujours appel au hasard mais aussi à « l’habileté » du joueur. Par exemple, le turfiste s’emploiera à étudier la course et les différents pronostics pour tenter de prédire une arrivée logique. Les parieurs sportifs, collecteront également des informations afin de prévoir l’issue d’un match ou d’une rencontre.
Paris hippiques : préférez le jeu simple…
Les courses hippiques séduisent près de 3,5 millions de Français dont 500 000 sont des parieurs réguliers. Si le Quinté+ est le jeu qui offre des opportunités de gains les plus élevées, il se rapproche du Loto dans l’espoir du gain. Ainsi, cela signifie que pour une course avec 18 chevaux, on a une chance sur 1 028 160 d’avoir le quinté dans l’ordre avec une combinaison à 5 chevaux.
A l’inverse, les adeptes du jeu simple gagnant ou placé (le cheval doit finir premier ou dans les trois premiers s’il est joué placé) tirent plus facilement leur épingle du jeu. En jouant régulièrement le favori d’une course au jeu simple gagnant, la réussite moyenne est de plus de 30%. Soit environ une course sur 3 où nous empochons un gain. Attention, gagner régulièrement ne veut pas dire être bénéficiaire, car il faut tenir compte des variations des rapports des différents chevaux et surtout des pertes passées, car l’on ne gagne pas à tous les coups !
L’astuce suivante peut donc vous aider à mieux jouer, il suffit de jouer gagnant des chevaux qui ont un rapport probable supérieur à 3,50 €.
A noter que le PMU effectue un retour aux joueurs de 74% des enjeux. Enfin, 15 % du montant des mises sont prélevés sur un pari simple contre 36,7% sur un Quarté. Ces sommes servant à l’État, le PMU, les partenaires et les sociétés des courses.
L’atout des paris sportifs : des cotes fixes
L’an passé, près de 5 millions de Français se sont adonnés aux paris sportifs. Malgré la crise du COVID et la suspension de matchs, 5,3 milliards d’euros ont été placés sur les compétitions sportives. Avec une multitude de paris sur un seul match et une large palette de sports comme supports de jeux, les paris sportifs ont donc la cote surtout auprès des jeunes.
À l’inverse des courses hippiques qui font jouer la mutualité pour établir les cotes finales des chevaux, les paris sportifs affichent des cotes qui ne bougeront plus dès que vous les avez jouées. Il est donc très facile de calculer ses gains en cas de pari gagnant. Par exemple, un parieur qui jouait la victoire du PSG contre Manchester United pouvait facilement calculer ses gains. La cote du PSG était de 2,75 sur Parions Sport. En misant 10 € sur ce résultat, notre joueur empochait 27,50 €. Soit un bénéfice de 17,50 € (27,50 € – 10 €).
Il est ainsi possible de savoir quelle mise, l’on doit jouer si l’on souhaite obtenir un gain prédéfini (ce qui est plus risqué avec les paris hippiques du fait des mouvements de cotes de dernière minute). Reprenons, l’exemple de notre parieur. Il souhaite avoir un bénéfice de 50 € sur son pari en cas de victoire du PSG. Il lui suffit de diviser son gain par la cote – 1 pour obtenir la mise. Soit 50 / (2,75-1) = 28,57 € que l’on arrondit à 28,60 €.
Face à l’offre pléthorique de paris sur les différents matchs de foot, les double-chance sont ceux qui offrent la meilleure réussite. En jouant un double-signe (1N, 12 ou N2), on dépasse les 66% de réussite. Mais si l’on peut donc espérer gagner plus souvent, la faiblesse des cotes de ces paris peinera à nous offrir des bénéfices réguliers.
Une astuce pour ce type de paris, est de jouer la double-chance en pariant sur les deux signes en répartissant les mises. Au lieu de jouer 1N qui affiche souvent une cote très basse, on jouera le 1 avec une mise et le N avec une seconde mise.
Les meilleures chances de gagner des autres jeux...
Parmi les autres jeux disponibles en France, voici quelques meilleurs taux de réussite suivant les jeux.
Roulette européenne des casinos :
Chances simples – 48,64 % contre 32,43 % sur une douzaine et 2,70 % sur un numéro plein.
Rapporte deux fois la mise
Jeux de grattage de la Française des Jeux (FDJ) :
Méga Mots Croisé – 1 chance sur 2,94 de gagner et le taux de redistribution aux joueurs est de 72 % ce qui le place dans le TOP 5 des meilleurs jeux à gratter.
Le Millionnaire est le jeu de grattage le plus rentable avec un TRJ (Taux de Redistribution au Joueur) de 73,5 % et 1 chance sur 3,3 d’obtenir un gain.
Jeux de tirage (FDJ) :
L’Amigo – c’est le jeu qui bénéfice des meilleures chances avec 32,80 % de probabilités de décrocher un gain, mais le revers de la médaille, c’est un gain maximum bien inférieur aux autres jeux de FDJ avec un gain maximum de 25 000 €. Mais c’est déjà une belle somme non ?